
La cybersécurité s'impose comme un enjeu quotidien pour les entreprises. Selon les dernières statistiques, 53% des entreprises françaises ont subi une attaque en 2022, contre 48% en 2021. Cette augmentation alarmante de 5 points en seulement un an souligne l'urgence de renforcer les défenses numériques pour assurer la sécurité des systèmes d’information. La formation des collaborateurs est indispensable : ce sont les premiers remparts contre ces menaces. C’est aussi pour cela que les métiers de la cybersécurité sont en plein essor.
Les conséquences des cyberattaques vont bien au-delà des pertes financières immédiates. Elles engendrent une perte de confiance des clients, des interruptions d'activité et, dans les cas les plus graves, peuvent conduire à la faillite de l'entreprise. Le coût moyen d'une cyberattaque, bien que légèrement en baisse, reste élevé : environ 14 720€ en 2023, contre 15 640€ en 2022. Cependant, une entreprise sur huit rapporte des coûts dépassant les 230 000€, illustrant la gravité d’attaques plus dommageables.
Face à ces menaces et aux potentielles vulnérabilités, les entreprises doivent renforcer leur posture de sécurité. Le premier rempart contre les cyberattaques ? Les employés eux-mêmes. Une formation régulière est essentielle pour éviter les pièges tendus par les cybercriminels, notamment les attaques de phishing (ou hameçonnage).
Les cyberattaques prennent diverses formes :
La plupart des attaques résultent d'erreurs humaines, comme le clic sur un lien malveillant ou l'utilisation de mots de passe faibles. La formation des employés est donc un pilier de la stratégie de cybersécurité. Elle doit inclure des sujets tels que :
Les sessions de formation en présentiel permettent des échanges interactifs et la clarification immédiate des doutes. L'e-learning, avec des modules en ligne, aborde des cas concrets comme l'utilisation sécurisée des réseaux sociaux et la gestion des mots de passe. Une approche en blended learning, combinant présentiel et e-learning, offre une solution complète pour renforcer la résilience des entreprises.
En matière de cybersécurité, l’exemple est roi. Les formations comportent des :
Des tests de Phishing positionnés avant et après la formation peuvent venir compléter le temps de formation, servir d’évaluation et d’exemples concrets.
En termes de contenus, l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) partage de l’information et des données sur la cybersécurité en France. Ses vidéos et ses chiffres permettent d’illustrer les cas fréquents en entreprise en tenant compte de l’actualité de la cybercriminalité.
Voici l’exemple d’une association sensibilisée à la cybersécurité après un test de phishing.
A partir d’un email frauduleux, montrer les 5 points à vérifier :
Il s’agit de montrer exactement les éléments et de sensibiliser tous les collaborateurs, y compris ceux qui sont peu familiers avec ce qu’est un nom de domaine ou qui ne connaissent pas le principe du survol d’un nom de domaine.
La formation à la cybersécurité est non seulement professionnelle mais elle fait aussi écho dans la vie personnelle. C’est tout l’intérêt de ces formations où il est possible de trouver des situations qui parlent à tous. La vigilance nécessaire lors de l’usage de réseaux Wi-Fi publics est nécessaire pour tous. C’est une bonne illustration d’un risque de cybersécurité qui touche le professionnel en déplacement comme n’importe quel individu dans une gare !
Plusieurs tendances majeures se dessinent :
En conclusion, la formation à la sensibilisation à la cybersécurité doit être une priorité pour les départements Learning & Development (L&D) en 2025. En investissant dans ces programmes de formation et en restant informées des tendances émergentes, les entreprises peuvent renforcer leur résilience face aux cybermenaces et se protéger des cyberattaques.